A l'Assemblée nationale, je fais partie de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation. J'y suis membre du bureau. Nous auditionnons les responsables politiques, administratifs, économiques ou associatifs sur les domaines de compétences de la commission, afin de veiller à la mise en oeuvre effective des textes de loi. Nous examinons également les projets et proposition de loi liés au champs de la commission. Nous pouvons également proposer des textes. C'est ce que j'ai fait en déposant une proposition de résolution pour lutter contre l'homophobie dans le sport.

J'ai aussi choisi d'intégrer l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) qui rassemble des sénateurs et députés. J'y ai été en charge d'un rapport sur le partage des cultures scientifique, technique et industrielle. Dans la lignée de ce rapport, j'ai été nommée le 4 mars 2015, en tant que membre de l'OPECST, au Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). Cet organe, placé auprès des ministres chargés de la culture et de la recherche, participe à l’élaboration d’une politique nationale en matière de développement de la culture scientifique, technique et industrielle.

Je suis également membre de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale qui rend des avis et dépose des amendements sur les projets de loi examinés par l'Assemblée pour renforcer les droits des femmes et l'égalité entre les femmes et les hommes. En 2012 et 2013, la Délégation m'a confié la réalisation d'un important rapport sur le système prostitutionnel, qui m'a amenée à déposer une proposition de loi.

Responsable des droits des femmes au groupe des Socialistes, républicains et citoyens de l'Assemblée, j'ai mis en place un réseau de député-e-s référent-e-s de l'égalité dans chaque commission. Nous veillons à ce que chaque projet ou proposition de loi puisse être un nouveau levier pour faire de l'égalité femmes-hommes une réalité.